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Rd Congo : Situation préoccupante dans le nord - Kivu ...

 

 

 

Nous croulons sous les poids des analyses, des études et des communiqués sur l'évolution de la situation au Nord-Kivu, mais nous ignorons le sort de nos compatriotes au coeur de ce jeu d'échec. Sans nécessairement être un expert, nos compatriotes sont devenus de parias, des Intouchables, qui n'existent plus en tant qu'être humains : aucun droit, même le droit de souffrir en silence, même le droit de mourir sans douleur leur sont niés. Nos compatriotes vivent dans un univers sans droit: ils ne sont plus reconnus par l'Onu, sinon l'Onu aurait passé une résolution sur la responsabilité de proteger. Dans ce climat, le Tribunal penal international pour la Yougoslavie vient de prendre, en courrant de ces deux dernières semaines, deux arrêts, qui nous interpellent:

1) le 16/11/2012 les généraux croates Ante Gotovina et Mladen Markac ont été acquité, alors que sous leurs commandements, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dont le nettoyage ethnique, les massacres des civils et des viols avaient été commis dans le Krajna contre les Serbes.

2) le 29/11/2012, l'ancien premier ministre kosovar, Ramush Haradinaj; l'ancien commanadant des Aigles noirs, une unité spéciales de l'UCK (armée de libération du Kosovo) et Lahi Brahimaj de l'UCK ont été acquité, alors que sous leur autorité et leurs commandements, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dont le nettoyage ethnique, les massacres des civils et des viols avaient été commis au Kosovo contre les Serbes.

Les Congolais sont-ils les Serbes de l'Afrique centrale?

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Voici une nième analyse, qui couvre plusieurs aspects négligés par plusieurs analystes et qui présente la situation dans laquelle Joseph Kabila et les institutions de la RDC se trouvent, après l'occupation de Goma par le M23. Une question reste ouverte: qui tire les ficelles?

Ni notre gouvernement ni l'Onu ni le Ruanda ni l'Ouganda: personne ne tient compte de nous. On nous parle de la démocratie, mais les donneurs de leçons et les apprentis ne tiennent compte du peuple congolais. Le M23 a eu, à travers un certai colonel Epenge, l'audace de vouloir semer la zizanie entre les Congolais de l'Europe, du Canada et des USA, croyant que parce que nous échangeons de civiltés, nous sommes prêts à pactiser avec notre bourreau: mal connaître les Congolais. Au contraire, ils ont tous un seul ennemi: toute personne et tot ce qui est contre le Congo. Partageons cet article:

Congo: Kabila in a Catch 22 with M23 – By Kris Berwouts
November 28, 2012

http://africanarguments.org/2012/11/28/congo-kabila-in-a-catch-22-with-m23-%E2%80%93-by-kris-berwouts/

Quelques extraits:

(...)
But for Kabila there was a price to pay. A lot of the military people in Kivu had difficulty in understanding why and how the CNDP, who for many years were their worst enemies, became their superiors in rank and had gained control over more soldiers, a much bigger area and more mineral resources than ever before.

The civilian population had to face a CNDP which behaved very arrogantly and felt they were above the law. When Vital Kamerhe, former president of Parliament, left Kabila’s party in December 2010 and founded a new opposition party, it was immediately clear that a considerable part of the Kivutian electorate would follow him.

(...)
Kabila’s dead end street

Kabila’s unfortunate current position has a lot of similarities with the situation in 2008. His government wasn’t able to convince people in the east of Congo of its capacity or even ambition to tackle the root causes of the conflicts in the region. His army has no chance against M23 with open support from Rwanda.

Rwandan support to M23 has made it clear that Kabila has lost his most reliable ally since 2009. An important part of the public opinion is certain to disagree with any negotiations and nobody will believe that they could lead to a credible solution and sustainable peace. But refusing to negotiate will further marginalise him on the regional and international political scene, and will increase the military pressure.

(...)
I don’t exclude the possibility that individuals or groups within the army might, at some stage, be attracted by a putsch scenario. But the chances that such an initiative would restore public order and efficiency, end corruption, protect civilians and put the democratic and peace processes back on track is far below zero. It would simply cause an implosion of the country.

(...) it affects the credibility of the president and the country’s institutions.

Transmis par Tundanonga

--
Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45

D-10792 Berlin (Germany)

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