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La securite de Goma toujours incertaine, la Monusco se deploie ...

Goma menacée? La MONUSCO se déploie sur les collines de Minigi!  

                            

 

goma
 
La Force de la Monusco s’est redéployée autour des collines de Minigi, à près de 10 km  de Goma, où les casques bleus ont pris des positions de défense autour du chef-lieu du Nord-Kivu que les rebelles du M23 avait pris le 20 novembre 2012 avant de se retirer.

 

Selon le porte-parole militaire de la Monusco, ces stratégies permettent d’avoir une vue sur Goma et son aéroport où la situation sécuritaire « demeure tendue et volatile ».

 

 

 

La brigade du Nord-Kivu poursuit la conduite de ses trois opérations unilatérales, notamment «Réveil total», «Formidable», «Armes sil vireuses» dans le but de prévenir toute menace dans  et autour de la ville de Goma, mais surtout protéger les populations civiles.

 

Les FARDC se sont opposées aux éléments de l’Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) à Kitchanga Centre, tuant onze insurgés. 1500 personnes sont sous la protection du poste opérationnel de la Monusco à Kitchanga, rappelle-t-on par ailleurs.

 

Le lieutenant-colonel Prosper Félix Basse, a exprimé son inquiétude sur les menaces sécuritaires qui pèsent sur la ville de Goma.

 

Pour lui, la déclaration faite par les responsables du M23 désapprouvant le déploiement de la brigade d'intervention est un signal qu'il faut prendre au sérieux. Il s'agit d'une campagne, ajoute-t-il.

 

Ainsi, pour faire face aux menaces du M23 de reprendre la guerre pour reconquérir la ville de Goma, la Monusco a déployé les casques bleus à Munigi, position stratégique occupée par le M23 avant de se scinder en deux factions.

 

" La Monusco a renforcé son effectif et a pris une position offensive à Munigi, position stratégique jadis occupée par le M23, pour empêcher les rebelles d'avancer vers Goma ", dit-il.

 

Au cours d'un point de presse tenu à Bunagana, quartier général du M23, le président de ce mouvement rebelle, Bertrand Bisimwa, a fustigé la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, autorisant l'envoi de la brigade d'intervention dans la partie Est de la RDC, pour traquer les forces négatives.

 

Pour Bertrand Bisimwa, tout doit provenir de Kampala et non de la " brigade d'intervention ". Parmi ces groupes opérant dans l'Est de la RDC et au-delà de ses frontières, le M23, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées, l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et les maï-maï sont accusés par le Conseil de graves atteintes aux droits de l'homme, notamment des exécutions sommaires, des violences sexuelles et le recrutement et l'emploi à grande échelle d'enfants.

 

La création d'une brigade d'intervention répond à une recommandation du secrétaire général. Le Conseil se prononcera sur le maintien de sa présence en fonction des résultats qu'elle aura obtenus et des progrès que le gouvernement congolais aura accomplis dans la création d'une " force de réaction rapide " congolaise capable de prendre le relais de la brigade d'intervention et dans la mise en œuvre de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région. 
 

 

Come back

 

Pour rappel, le 24 février, 11 pays de la région avaient signé ce document qui les engagent à protéger la souveraineté territoriale de la RDC et à préserver la paix et la stabilité dans ce pays. Le Conseil de sécurité a exigé des États signataires qu'ils honorent leurs engagements de bonne foi.

 

Pour s'en assurer, il encourage la mise en place rapide d'un mécanisme de suivi régional " 11+4 " impliquant les dirigeants de la région, sous les bons offices des quatre garants de l'Accord-cadre, qui sont les Nations Unies, l'Union africaine, la Conférence internationale de la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

 

Le Conseil de sécurité préconise en outre un " mécanisme national de contrôle " afin d'accompagner et de superviser la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la réforme de la RDC.

 

Nommée par le secrétaire général de l'ONU, l'envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est chargée par le Conseil de diriger, coordonner et évaluer l'application des engagements pris au titre de l'Accord-cadre, et invitée à conduire un processus politique global ouvert à toutes les parties prenantes en vue de remédier aux causes profondes du conflit dans la région.

 

Les signataires de l'Accord-cadre sont notamment tenus de ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des pays voisins; de ne tolérer aucun type de groupe armé ni fournir d'aide ou d'appui à ces groupes; et de ne pas offrir de refuge ou de protection de quelque type que ce soit aux personnes accusées de crimes graves.

 

Dans une déclaration transmise par son porte-parole à l'issue de cette réunion du Conseil, le secrétaire général Ban Ki-Moon a salué l'adoption de cette résolution " importante ", " qui propose une approche nouvelle et globale en vue de s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité dans l'Est de la RDC et dans la région des Grands Lacs ".

 

" Le secrétaire général espère que le renforcement du mandat de la MONUSCO, qui prévoit également la création d'une Brigade d'intervention pour répondre au problème des groupes armés, contribuera à la restauration de l'autorité de l'Etat et au retour à la stabilité dans l'Est de la RDC ", a indiqué son porte-parole.
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