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30/11/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

30/11/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

 

La situation sécuritaire à l’Est du pays fait encore parler d’elle. Tous les journaux parus ce matin y reviennent avec de nouveaux titres. Cette unanimité ne signifie cependant ni uniformité, ni monotonie. Si chacun parle de l’Est, chacun le met à sa sauce, citant l’opinion de personnalités très diverses. Pour la RDC cela va d’un vieux crocodile mobutiste au plus jeune élu de la Chambre, et pour l’étranger, d’un vieux dictateur brazzavillois jusqu’à un assez récent« Président normal » parisien. Au passage, on continue à débattre de la Monusco, de son action et de son mandat.

 

Goma

L’Avenir titre en forme de mise en garde : « Faisant semblant de quitter Goma : Des M23 en tenue de la Police nationale. Une stratégie qui trompe la vigilance au Nord-Kivu »

Selon lui, les M23 veulent se réorganiser et préparer de nouvelles cabales, de nouvelles stratégies. Pour ce faire, ils optent d’enfiler la tenue civile pour tromper la vigilance de la population. Un observateur averti a même réagi : « Qui dit que ces combattants du M23 ne vont pas tout simplement enlever les tenues militaires pour revenir en ville en tenue civile ? ».

Etant donné qu’il y a anguille sous roche, avant que les Fardc ne reprennent Goma, un contrôle minutieux des M23 s’impose afin d’identifier qui est militaire et qui est policier, préconise L’Avenir. Leurs visées expansionnistes démesurées n’ont pas du tout tari, conclut-il. Le journal y décèle une stratégie qui trompe la vigilance au Nord-Kivu.

 

Initialement prévu pour le lundi dernier à minuit, le retrait des rebelles du M23 de Goma va finalement débuter ce vendredi 30 novembre 2012 dans la matinée, à en croire le porte-parole de ce mouvement, le colonel Vianney Kazarama, indique L’Avenir. Cette annonce a été faite au cours d’un meeting où il a expliqué que ce report est lié à des « raisons organisationnelles». D’après Vianney Kazarama, ce retrait répond à une exigence des chefs d’Etat des Grands lacs qui avaient recommandé à ces mutins de quitter la capitale provinciale du Nord-Kivu lundi 26 novembre à minuit. Mais, comme il est difficile de lâcher un bifteck auquel on a pris goût, la rébellion avait jugé ce délai trop court, note L’Avenir. Le M23 prend son temps, fait remarquer ce quotidien. Si l’on n’y prend garde, analyse le confrère, ce temps de cohabitation consistera en un véritable réarmement devant dégénérer en leur faveur, avec la possibilité de lancer un nouvel assaut à tout moment, afin de semer plus qu’hier terreur et désolation au cœur du territoire national.

 

Le Potentiel constate également que la demande faite au M23 par la CIRGL de quitter Goma n’a toujours pas été respectée dans un article intitulé : « Le ministre Tshibanda: les engagements du gouvernement ont été respectés ».

Le journal y rapporte la position du gouvernement congolais. Il écrit que pour le ministre des affaires étrangères, c’est le M23 qui ne respecte pas les accords du 23 mars 2009 en recourant de nouveau aux armes au lieu du dialogue comme convenu avec le gouvernement.

 

L’Avenir note encore en manchette «Jean-Claude Masangu : Toutes les précautions ont été prises avant la prise de Goma par le M23 », pour éviter le pillage de la direction provinciale de la BCC.

A l’occasion de la 11ème réunion du Comité de politique monétaire (CPM) présidé par Jean-Claude Masangu, Gouverneur de la Banque centrale du Congo, celui-ci a fait voir qu’avant que le M23 n’entre dans la ville de Goma, toutes les précautions ont été prises pour protéger le personnel, mais aussi pour leur permettre de survivre.

D’autres mesures ont aussi été prises, pour faire de sorte que les personnes qui détenaient les codes d’ouverture du coffre ne soient plus à Goma. Ainsi, la solution réside donc à faire sauter le coffre. Mais pour y accéder, d’abord les portes sont blindées et puis, la distance qui sépare les portes blindées et le coffre est tellement petite qu’il y a risque pour un pilleur d’y être coincé.

 

«J. Kabila plus explicite que jamais sur la guerre», annonce RFI.
Actualité oblige, le Représentant de la MONUSCO/Goma a dit, hier sur RFI en son édition de 20h30, que les insurges du M23 sont encore à Goma, malgré l’ultimatum de 48 heures, qui a pris fin depuis quelques jours, leur infligé par la CIRGL pour quitter sans condition cette ville. A relire la déclaration de Kampala du 21 novembre 2012, on croit comprendre qu’il s’agit la d’un refus catégorique, car les parrains de cette rébellion de fiction ont un agenda cache connu de tous.

 

L’Observateur titre « Crise de l'Est : L'UDEMO crève l'abcès ».Extraits :
 

Depuis le déclenchement de la guerre après environs 6 mois et surtout après l'occupation de la ville de Goma par les éléments mutins de M23, la colère et l'indignation a gagné beaucoup de Congolais et surtout les partis politiques de l'opposition qui n'acceptent pas que le pays soit humilié jusqu'à ce point. Tout se fait comme si la RDC n'avait pas d'armée capable de faire face à l'ennemi ou aux ennemis.
 

Le parti UDEMO (Union des démocrates mobutistes) est sorti de sa réserve. Devant la gravité de la situation humanitaire et sécuritaire dans l'Est du pays, ses dirigeants ont décidé de briser le silence. C'est dans cette optique qu'il faut placer la conférence de presse que le président du bureau politique de ce parti, l'honorable Bernard Biando et le secrétaire général de l'UDEMO, Me Bolia Emina Mpa-Remi Willy ont animée jeudi 29 novembre 2012 en la salle de fêtes Fal-Bol situé à Bandal en diagonal du poste Lingwala de la SNEL. C'était en présence de quelques cadres et membres influents de ce parti.

Dans son exposé, l'honorable Bernard Biando a déclaré que l’UDEMO, parti qui se réclame des idéaux et des acquis chers et incontestés du mobutisme à savoir : la sauvegarde de l'unité nationale, l'intégrité du territoire, la paix et la concorde nationale, se sent donc particulièrement concernée par le développement de la situation sécuritaire à l'Est de notre pays. C'est des choses qu'on ne pouvait soupçonner du vivant du maréchal Mobutu qui veillait scrupuleusement à ces acquis qu'il considérait sacrés en quelques sorte.Elle condamne avec la dernière énergie l'insécurité récurrente et très préoccupante dans l'est de la RDC.

L'UDEMO s'attaque surtout au président de la République, qui dans son serment devant la nation le 20 décembre 2011, s'engageait à maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire, de sauvegarder l'unité nationale. De consacrer toutes ses forces à la promotion du bien commun et de la paix.

Un autre problème qui énerve l'UDEMO, c'est la faiblesse ou plutôt le déficit de nos services de renseignements. Ses dirigeants estiment qu'il n'est pas normal que le commandant suprême de l'armée ne soit au courant de bévues de ses proches collaborateurs qu'après le rapport des experts des Nations unies. Cas du chef d'état-major des forces terrestres, Gabriel Amisi Tango Four qui se livrait depuis longtemps au trafic des armes aux forces négatives sans que le chef de l'Etat ne soit informé. Les observateurs avertis estiment qu'il y a deux choses. Ou bien il ne prend pas en compte les renseignements lui fournis par ses services spécialisés, ou il ne fait confiance qu'au travail abattu par les experts venus de l'étranger. Quel dégât a-t-il commis alors que Amisi siégeait au Conseil supérieur de la défense que, préside Kabila lui-même ?

 

(On appréciera à sa juste valeur la référence au « serment devant la nation le 20 décembre 2011 » qui faisait suite à des élections aussi truquées que sous le Maréchal !
 

Il convient de ne jamais oublier que toute actualité relative à la RDC s’inscrit sur une toile de fond qui est le manque de légitimité du pouvoir.

Les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR)

 

Kengo

L’Observateur titre à la Une « En soutenant la tenue d'un nouveau dialogue intercongolais, Kengo assume un parrainage risqué et dévalorisant pour lui ».

Des personnalités se qualifiant d'amis de Kengo ont, la semaine passées, rendu publique une déclaration dans laquelle elles réclament la tenue d'un nouveau dialogue intercongolais.

S’ils voulaient donner un coup de pouce, en termes de caution, aux aventuriers de M23, les amis de Kengo ne se seraient pas comportés autrement.

Leur sortie en ce moment précis appelle une question de la part de ce journal :Pourquoi seulement maintenant et pas avant que les envahisseurs qui font parler la poudre dans le Kivu, de la manière que l'on sait, ne fassent irruption sur la scène politique nationale ?

Sassou Ngouesso

La Prospérité publie en manchette: « Après Kigali : Denis Sassou Ngouesso aujourd’hui à Kinshasa ! »

Ce journal écrit que le Président Sassou et son homologue JKK, vont s’appesantir essentiellement sur la question de la recherche de solutions à la crise militaire qui prévaut à l’Est de la Rdc. Vraisemblablement, le Président du Congo-Brazzaville serait dans une démarche de médiation entre Kinshasa et Kigali, estime La Prospérité . Déjà, le samedi 24 novembre dernier, alors que les Chefs d’Etat de la CIRGL se réunissaient à Kampala, Paul Kagame recevait, à Kigali, Denis Sassou Ngouesso. Après donc la CIRGL, l’UA, la SADC et l’ONU, la CEEAC n’entend pas rester en marge face à cette crise qui gangrène l’un de ses membres et non de moindre, remarque La Prospérité.

Plus d’une semaine après la chute de Goma, la Prospérité observe « un véritable balai (sic !!!) diplomatique » dans la sous-région des Grands Lacs, voire au niveau continental et international.

Objectif : rechercher des voies et moyens permettant d’en finir avec le conflit armé qui déchire la RDC et qui a jeté, dans la forêt, des milliers des compatriotes, créant ainsi un chaos humanitaire inquiétant.

Les multiples réunions organisées à ce sujet ont été sanctionnées par des résolutions sommant le M23 de se retirer, endéans 48 heures, de la capitale provinciale du Nord-Kivu. Voilà qu’à ces efforts de la CIRGL, de l’UA et de l’Onu, viennent s’ajouter ceux de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale, CEEAC, conclut La Prospérité.

 

Hollande

 

Le Président français figure en manchette de L’Observateur : «Enfin les Congolais comprennent François Hollande», à propos de la position que la France a adoptée à l’ONU.

 

«En soutenant sans réserve et totalement la RDC, François Hollande a créé chez tous les congolais, d'ici et de la diaspora, un sentiment de reconnaissance vis-à-vis de sa personne et de sa politique. Avec lui on a enfin compris que la France n'était plus en retrait dans le dossier de la RDC. On a pu le constater au niveau des Nations-Unies où la France de François Hollande était résolument en pointe dans son soutien sans équivoque du dossier de la RDC. C'est à son initiative, souvenons-nous en, que le Conseil de sécurité de l'ONU a adapté le mandat de la MONUSCO aux réalités de terrain militaire et humanitaire en RDC». 

 

Patrick Muyaya

Le Phare écrit « Le député Patrick Muyaya interpelle Kagame ».
World Policy Journal, à travers Adam Scholl, a interrogé Patrick Muyaya, l’un des plus jeunes membres à l’Assemblée nationale de la Rdc, pour obtenir son point de vue sur le bouleversement qui caractérise actuellement l’Est de la Rdc. Ainsi donc, l’honorable Muyaya dénonce sans ambiguïté le soutien apporté aux rebelles par les gouvernements des pays voisins, l’Ouganda et le Rwanda, comme épinglé par les experts de l’Onu.

 

Tout le monde n’est pas aussi heureux que Patrick Muyaya quand il s’agit des experts de l’Onu. C’est le ca, par exemple, du général Kifwa, lui aussi «épinglé».

 

La Référence+ titre « Cité par le rapport des experts des nations Unies : le général Kifwa nie toute implication dans le trafic illégal d’armes ».

 

Au cours d’un point de presse tenu à l’Etat-major de la 9ème région militaire, rapporte La Réf+ , le général de brigade Jean-Claude Kifwa a affirmé être prêt à répondre de ces accusations devant la justice. Il apporte donc un démenti catégorique à toutes ces accusations qu’il taxe de non fondées.

 

 

Lorsque les mots « ONU »et « RDC » se rencontrent dans un même article, il faut s’attendre à voir émerger deux « Monstres du Loch Ness : la question de ‘embargo et celle de la MONUSCO, notamment sous l’angle de l’emploi de la force pour soutenir les FARDC dans son combat contre les rebelles du M23 et des actions menées dans l’accomplissement de son mandat.

 

ACP annonce « Les Nations Unies prolongent l’interdiction de la vente d’armes aux groupes armés en Rdc ».

L’Onu a adopté une résolution prolongeant jusqu’en 2014, l’interdiction de la vente et de la livraison d’armes aux groupes armés actifs en République démocratique du Congo, notamment le M23, les Fdlr et les Maï-Maï.

Voilà pour l’ embargo. La Monusco figure dans Le Potentielsous le titre : «La MONUSCO a recouru à la force pour éviter la chute de Goma»,

«Le chef d’Etat-major des forces de la Monusco, le général Patrick Gramont, a affirmé, mercredi 28 novembre, que la mission onusienne a recouru à la force lors des affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23 pour le contrôle de Goma, dans le Nord-Kivu. Selon Patrick Gramont, le Conseil de sécurité de l’Onu a accordé à la Monusco le droit de recourir au chapitre VII, lui permettant ainsi d’utiliser la force pour faire respecter son mandat de protection des civils. Il précise néanmoins que les Casques bleus ne sont pas là pour engager la guerre, mais pour venir en appui à l’armée congolaise».

 

Ce point de vue est partagé par Le Palmarès (d’après la même source) : «RDC : la Force de l’ONU a lutté contre le chute de Goma»,

«Le General Patrick Gramont est revenu sur ce sujet au cours de la Conférence hebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa. Selon lui, la Monusco a engagé «toutes ses forces aux côtés des FARDC pour défendre Goma». «Nous avons mené des actions à Kibumba où nos hélicoptères sont entrés en action dès que les FARDC ont commencé à décrocher. Et nous avons mené des actions de combat avec nos chars aux côtés des FARDC entre Kibumba et Kibati», a-t-il affirmé. Patrick Gramont a affirmé que, le 17 novembre dernier, les hélicoptères de la Monusco ont tiré plus de cinq cents roquettes sur les colonnes du M23, ses chars ont tiré plus de deux mille coups de mitrailleuses et plus de mille coups de canons».

 

 

Notons encore dans Le Potentiel, sous le titre «Mandat de la MONUSCO : la Société civile africaine répond à Roger Meece», cette longue explication :

 

«Au cours d’une conférence de presse tenue le 27 novembre 2012, à Kinshasa, le chef de la Mission des Nations unies en RDC, Roger Meece, a déclaré que «l’armée des Nations Unies est une armée de paix et pas une armée de guerre». Or, les dispositions de la Résolution 2021, adoptée le 5 décembre 2011, confie une mission nette et claire à la force des Nations unies en RDC. «Les Casques bleus sont autorisés à utiliser tous les moyens en vue notamment d’assurer la protection des civils, du personnel humanitaire et du personnel chargé de défendre les droits de l’Homme se trouvant sous la menace imminente des violences physiques et pour appuyer le gouvernement de la RDC dans ses efforts de stabilisation de consolidation de la paix». Plus, loin, sur le site Internet de la Monusco, il est écrit : « …la Monusco est chargée de la consolidation de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national». C’est clair. A cet effet, la Société civile africaine révèle donc une contradiction flagrante entre la résolution 2021 et la déclaration du chef de la Monusco qui paraît comme une fuite en avant ou une grosse excuse. Arrivés en RDC depuis la chute de la ville de Goma, M. Oyeoussi Charles Balogoun et Jean-Marie Ngondjibangante, respectivement président de l’ONG internationale Africa’s Hopes et PCA de Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, sont venus donner leur point de vue par rapport à la guerre que traverse aujourd’hui la RD Congo dans sa partie Est ainsi que la mission et la responsabilité de la Société civile dans un Etat des droits. Se confiant à la presse, les deux activistes de la Société civile africaine ont fustigé l’attitude de la Monusco qui a catégoriquement refusé d’appliquer la Résolution 2021 du 5 décembre 2011 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies, au moment où tombait sans résistance la ville de Goma».

 

Goma 

 

Radio Télévision Mishapi Voice Tv

1. En territoire de Masisi, 5 personnes ont été tuées hier par les éléments de la milice Nyatura en groupement de Buabo. Selon Omar kavota , porte parole de la societe civile du Nord-Kivu, deux autres personnes ont été blessées et sont prises en en charge à l’hôpital général de Masisi centre.

2. Alors que les M23 se retirent de Sake et de Goma, le ministre Raymond Chibanda annonce l’entrée d’un bataillon des fardc au Nord-Kivu. Confirmation de Bertrand Bisimwa, chef du département de la communication du M23. Le M23 ont commencé à se retirer de Sake et de Goma sans condition et attendent du gouvernement de réaliser sa part de promesse, a-t-il rappelé. Par ailleurs, la rencontre des chefs d’états major qui était prévue ce vendredi à Goma a été renvoyée à plus tard.

3. Le nouveau chef des forces terrestres des fardc, le général Francois Olenga fait fit à toute négociation. Il dit que seule la guerre est solution à l’agression dont est victime la RDC depuis 15 ans. Il demande à sa hiérarchie de lui permettre de lancer une offensive contre les rebelles du m23. Ce que déplore Betrand Bisimwa, chef du département de la communication au M23 ; celui-ci dénonce que le gouvernement multiplie sa mauvaise foi et le refus d’appliquer les acquis de la Cirgl et continuer avec ses velléités bellicistes.

 

 

Radio Kivu 1

1. La population de Sake se remet petit à petit aux activités quotidiennes mais la psychose de la guerre domine encore les habitants. Certains habitants hésitent encore de rentrer dans cette cité situés à 27 km au sud ouest de Goma, affirme un habitant sur place. Selon le même habitant, la présence des M23 est encore remarquable dans la cité de Sake. Il n’ya pas de signe qui montre le retrait des M23 de Sake, dit-il. Les M23 continuent de garder à leurs différentes positions dans cette cité.

2. Malgré les appels des autorités M23 à la population de reprendre avec leurs activités, la plupart des couches n’ont toujours repris. Les écoles semblent se réserver d’ouvrir. Les parents posent des préalables : Il faut que les banques ouvrent car les familles sont incapables de prendre en charge les besoins de leurs ménages et préparer les enfants à l’école sans à manger, ni frais de transport. Les écoles ont également besoins de moyens pour fonctionner. Pour certains acteurs de l’éducation il ya crainte de blanchir l’année scolaire si la situation perdurait.

3. Les bandits qui se sont évadés de Munzenze deviennent de plus en plus un danger pour la population de Goma. Au quartier Katoyi plusieurs maisons ont été visitées par des bandits armés. Des règlements de compte sont également signalés, selon le chef d’une avenue au quartier Katoyi. Une fille a même été tuée dans ce quartier la nuit de mercredi à jeudi.

 

Radio okapi antenne de Goma (Jeudi 29/11)

1. La cérémonie officielle de retrait des troupes du M23, annoncée pour ce jeudi à Sake, reportée pour vendredi, selon les responsables du M23. Le porte- parole militaire de ce mouvement, a, lors d'un meeting improvisé au centre-ville de Goma, expliqué ce report par des raisons organisationnelles. Pour le colonel Vianney Kazarama, c’est en principe demain que les troupes en provenance de Ngungu vont se rassembler à Sake, 27 Km à l’Ouest de Goma. Il explique que le retrait sera progressif, jusque dimanche où les troupes pourront atteindre leur base de Kibumba, dit le colonel Kazarama.

2. Les troupes du M23 étaient toujours visibles ce jeudi dans la ville de Goma et ses environs. Leur retrait n'a donc pu se faire ce jeudi comme ils l'avaient annoncé eux-mêmes. Pendant ce temps, les opinions des habitants de Goma sur ce retrait divergent: les uns se disent contents quant à ce projet de retrait, tandis que d'autres ne cachent pas leur scepticisme quant au retrait réel des rebelles.

3. Goma: Vingt-quatre heures après la marche de soutien au M23, les réactions fusent de partout. Les partis de l'opposition et la jeunesse démentent avoir apposé leur signature sur le memoradum adressé aux Nations-Unis via la Monusco. De même, certains représentant des jeunes.

4. A Goma, quelques biens de l’Institut National de Sécurité Sociale, INSS, pillés ce jeudi par le M23. Il s’agit notamment de trois voitures appartenant à cette institution. Pour le porte- parole militaire de ce mouvement, il s’agit des biens de l’Etat dont ils peuvent se servir. Vianney Kazarama indique par ailleurs que les éléments de la police sont déployés autour des édifices de l'Etat pour en assurer la protection. Il s'agit notamment des banques, des régies financières et autres institutions provinciales.

5. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été abattu par des éléments du M23 la nuit dernière à Sake. C’est à 27 km à l’Ouest de Goma. Selon des témoins, la victime se disputait vigoureusement avec sa mère lorsque les autres membres de la famille ont alerté une patrouille des rebelles. Alors que le jeune homme demandait à ces derniers de ne pas se mêler d'une affaire familiale, celui-ci a été abattu sans autre forme de procés, disent nos sources. Le corps a ete enterré à l'aube sur la demande du M23.

6. A Goma, une trentaine de personnes, en majorité des civils, sont opérés depuis deux semaines par une équipe chirurgicale du CICR, déployée à l’hôpital Ndosho. Pendant ce temps, à l’hôpital militaire Katindo, 50 autres patients attendent également d’être soignés. La majorité de ces victimes sont des blessés de guerre. Certaines ont besoin d'une intervention chirurgicale d’urgence pour survivre à leurs blessures, explique un responsable du CICR. L'organisation qui se dit débordée souligne qu'elle manque de personnel, de matériel et de locaux pour une prise en charge rapide des victimes. Le CICR demande aux deux parties en conflit de laisser libre accès aux victimes de guerre.

 

 

Bukavu 

 

RADIO MAENDELEO


1- Les rebelles du M23 qui ont promis de quitter la ville de Goma à partir de vendredi viennent d’annoncer que le processus risque d’être assez long selon RFI ce mouvement commence à rhabiller certains de ses soldats en tenue de policier pour conserver un certains contrôle sécuritaire sur la ville de Goma. D’autres sources rapportent que les M23 comptent d’abord de retirer ses troupes de la citee de Sake ensuite suivra Goma. L’intention est de retirer progressivement les troupes tout en gardant le contrôle administratif de la ville de Goma. Réaction de Julien Paluku gouverneur de la province du Nord Kivu, dont l’administration a été délocalisée à Beni, son gouvernement ne rentrera pas tant que les decisions de Kampala ne seront pas respecter. A savoir le retrait effectif tant politique que militaire des M23 et de laisser la sécurisation de la ville aux FARDC et leur déploiement. Concernant la question de ce retrait qui se reporte, selon nos sources le porte parole de ce mouvement, le Col Vianney Kazarama qui aurait annoncé ce retrait a déclaré au cours d’un meeting, que ce report est lié a des raisons organisationnelles et qu’il serait progressif.

 

2- 18 habitants du village de Baliga en territoire de Mwenga qui sont portés disparus depuis le début de cette semaine où l’opinion attribue ce forfait aux FDLR. Pendant ce temps la société civile locale sensibilise les éléments des Raia Mutomboki à intégrer les FARDC ou alors à intégrer la vie civile.

 

3- Le commandant de la police d’investigation criminelle de Bukavu, le Maj Emmanuel Cihinga informe les habitants de Bukavu qu’il vient de saisir une voiture contenant 10 sacs de ciments et quelques barres métalliques dans la nuit de mercredi a hier jeudi au niveau de Buhindi dans la commune de Bagira. Ces objets auraient été volés dans un dépôt.

 

4- A Walungu, le Mwami Ngweshe Pierre Ndatabayo III, invite la population de sa collectivité chefferie à adhérer massivement à la politique du gouvernement congolais relative à l’opération de recrutement des jeunes au sein des FARDC. La demande est contenue dans une lettre officielle signée par le Mwami Ngweshe à son bureau de travail à Walungu. Cette lettre est adressée à tous les chefs de groupement de la collectivité chefferie de Ngweshe et une copie est réservée au gouverneur de province.

 

 

RTNC

 

1- Les chefs d’état-major des pays des Grands Lacs sont attendus ce vendredi 30 Novembre 2012 à Goma. C’est pour s’assurer du retrait des troupes du M23. Pendant ce temps a New York le chef des opérations de maintien de la paix aux Nations Unies, Herve Ladsous a annoncé l’arrivée en RDC et au Rwanda, du Gal Babacar Ngaye principal conseillé militaire de l’ONU. L’objectif de sa mission est de recueillir les modalités militaires après le retrait des rebelles du M23 de la ville de Goma.

 

2- Les pressions continuent à peser sur les rebelles du M23 depuis l’expiration le lundi dernier de l’ultimatum leur adresser par les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs afin de quitter la ville de Goma(…) C’est le secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton qui à son tour a augmenté sa pression sur les mutins du M23.

 

3- Conséquence de cette guerre des M23, environ 128 000 personnes sont encore deplaces à Goma et dans ses environs. Plus de 11000 autres venant de Kiroche, Mugunga, Sake et Sasha sont arrivés à Minova dans le Sud Kivu. Le bureau de OCHA l’a déclaré lors de la conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa (…) Les agences humanitaires des Nations Unies en RDC notamment le UNHCR et le PAM ont annoncé le mercredi 28 Novembre la reprise des opérations humanitaires dans la ville de Goma et à Minova en territoire de Kalehe dans la province du Sud Kivu. Signalons que le nouveau commandant de la Brigade du Sud Kivu à souhaité voir les agences humanitaires des Nations Unies reprendre leurs activités dans les zones de conflits pour venir en aide aux déplacés de guerre du Nord Kivu.

 

 

RADIO NENO LA UZIMA

 

1- Le gouvernement provincial du Sud Kivu appelle les voyageurs sur le Lac Kivu à la patience. D’ici quelques jours la navigation va reprendre sur le Lac Kivu aussitôt que la securite soit retablie. Le ministre provincial des transports, de voies et communications l’a dit ce jeudi au cours d’un entretien accorde a la radio. Laban Kialangalilwa a réagi aux multiples demandes de la population du Nord et Sud Kivu qui manifeste le vœu de voir reprendre la navette sur le Lac Kivu entre Goma et Bukavu. Et au propos du chef de bureau de la Monusco de Bukavu qui affirme que la sécurité des bateaux civils, revient au gouvernement et non a la Monusco comme l’a demandé les armateurs du Lac Kivu.

 

2- Plus de 200 éléments de la police de proximité seront opérationnels dans les quartiers Nkafu, Mosala en commune de Kadutu. C’est ce qui ressort du chef de base de ce quartier lors de la clôture d’un atelier de formation ce jeudi dans le quartier Nyakaliba. Les cadres de bases qui ont pris part a cet atelier, se sont réjouis de toutes les formations reprises, surtout sur cette police de proximité qui appelée à vivre avec hospitalité avec les habitants.

3- Le gouvernement de la RDC nie toute collaboration entre les FARDC et les FDLR qui ont attaqué le mardi dernier le Rwanda à partir de la zone congolaise de Kibumba.

 

 

RADIO VISION SHALA TV

 

1- La situation été timide dans la journée de ce 29 novembre 2012 a Goma. Selon notre source à Goma plusieurs magasins et boutiques n’ont pas ouvert leur porte par crainte d’être pillés par les rebelles du M23. Cette situation est consécutive à la disparition de 5 véhicules et plusieurs motos qui ont été amené par des hommes en armes à une destination jusque là inconnue.

 

2- Les effets du conflit intercommunautaire entre les communautés Bafuliro et Barundi, ainsi que la montée de la criminalité demeure perceptible dans les territoires d’Uvira particulièrement dans la plaine de la Ruzizi et la cité d’Uvira malgré les deux tentatives du gouvernement pour dénouer les conflits intercommunautaires, la mise en place administrative continue d’être contestée.

 

 

RADIO OKAPI BUKAVU

 

1- Certains groupes armés du Sud-Kivu, jadis parties prenantes aux accords de Goma sollicitent à ce jour au gouvernement de la RDC de tenir compte de ces acccords signés le 23 mars 2009 à Goma. Un d’eux, ex-commissaire au programme Amani et leader au sein du groupe Maïmaï Kirikicho estime qu'il serait irrationnel pour le gouvernement de dialoguer avec le M23, ex-CNDP, en dehors de tous les autres groupes armés signataires des accords. Il rappelle pour exemple la lettre du 21 mai dernier adressée au gouvernement congolais où il revendiquait la deuxième tranche des frais de sensibilisation des combattants dont 140 de son groupe avaient pu être démobilisés dans ce processus de paix.

A noter que le groupe mai mai Kirikicho est un groupe armé réfractaire à la réintégration et encore actif dans les hauts plateaux de Kalehe, à la limite avec le territoire de Walikale au Nord Kivu

 

2- La population de Kalungu localité située à 8 km au sud de Minova dans le territoire de Kalehe se plaint des multiples tracasseries des militaires sur les civils. 3/4 de ménages ont été pillés entrainant le déplacement massif des populations en direction des localités plus ou moins sécurisées. Notons cependant que 6 militaires ont été transférés mardi à la dixième région militaire à Bukavu arrêtés par la hiérarchie militaire.Ils sont suspectés d’être impliqués dans les actes de pillage et de viol à Minova et environs perpétrés la semaine dernière à l’égard de la population civile. Selon un des responsables militaires de la région contacté à ce sujet, ces six militaires devront répondre de leurs actes devant la justice, une façon de rappeler à l’ordre tout militaire indiscipliné au sein de l’armée.

 

3- La section de l'information publique de la Monusco Bukavu prévoit une série des séances de sensibilisation des leaders d'opinion de 6 territoires de la province plus la ville de Bukavu. Ce projet qui va durer 3 jours ,du 17 au 19 décembre 2012 consiste à préparer les leaders d’opinion des territoires à une mobilisation ultérieure des populations locales pour une meilleure compréhension du rôle, de la mission de la MONUSCO. Selon la même source, ce sera dans un climat de partenariat qui aura été établi grâce à ce contact préalable. Pour plus de visibilité, la presse locale (télévision + radio) se joindra à l’activité pour couverture médiatique.

 

4- Le probable retour aux affaires de l'ancien directeur de la prison centrale de Bukavu, en suspension, divise les pensionnaires. Certains prisonniers estiment que celui qui assume l'intérim convient mieux que son prédécesseur sur qui pèse des graves accusations de l'évasion massive au début de l'année en cours à la prison centrale de Bukavu. D'autres pensionnaires sympathisent plutôt l'ancien directeur qui selon eux, est en droit de regagner son poste car ayant épuisé la durée de sa suspension. Aucune autorité en charge de la gestion de cette institution carcérale ne préfère donner son point de vue.

 

5- Une mésentente entre l'exécutif communal de Bagira et la coordination du budget participatif au sein de la même commune a conduit à deux cas d'arrestation ce jeudi. Une source de la société civile de Kasha indique qu'à la base du malentendu , c'est l'omission du délégué de la commune de Bagira sur la liste des personnes qui doivent aller représenter le Sud-Kivu aux assises du Sénégal sur le budget participatif. Le bourgmestre de la commune de Bagira rejette ces allégations .Selon lui les trois communes de Bukavu seront représentées aux assises de Dakar par le bourgmestre adjoint de Kadutu désigné à l’unanimité.

 

6- Un cambriolage a eu lieu au centre de Bideka dans le territoire de walungu la nuit de mercredi à jeudi. Un groupe de personnes munies d'armes à feu s'est introduit de force à trois endroits. Ils ont pris de l’argent, des téléphones et beaucoup d'autres biens. La société civile de Walungu qui cite les habitants de Bideka confirme que les assaillants parlaient le Kinyarwanda et le Kiswahili. Le conseil de sécurité élargi s'est penché ce jeudi sur la question et a précisé qu'il s'agirait d'un groupe de bandits camouflés en militaires.

 

7- Quelques habitants de la sous-localité de Kalulu en groupement de Bugobe dans le territoire de Kabare accusent leur chef de groupement de procéder à des arrestations arbitraires avec l'appui de la police. Selon notre source les victimes de ces arrestations sont soumises à la torture dans le cachot du groupement de Bugobe. En réaction le chef de groupement de Bugobe Oscar Biringanine Kaba dément ces accusations.

 

 

Bunia

Radio canal révélation, RCR

1. L’ong SECURITAS a clôturé hier la formation qu’elle a organisée à l’intension des 20 policiers et 20 activistes de droit de l’homme sur la police et les droits humains dans le but d’améliorer la relation entre la police et la population(RMB,RTCC,RTNC).

2. Le commissaire du district de l’Ituri en charge de l’économie et finance monsieur Avo Eka rustique a appelé les deux comités de l’entente rurale de football de l’Ituri en conflit de mettre fin aux polémiques qu’ils alimentent depuis un moment. Avo Eka a demandé par ailleurs au comité assumant l’intérim de faire bénéficier touts les membres de l’entente rurale de football de l’Ituri éligibles à la mesure de grâce institué par la ligue de football de la province orientale depuis le 22 septembre dernier(RMB,RTNC).

Radio télévision communautaire Candip, RTCC

1. Le service de l’environnement organise dès aujourd’hui une formation de quatre jours à l’intension de ses agents. La fin de la dite formation coïncidera avec la célébration de la journée mondiale de l’arbre a déclaré l’ingénieur Mokili kaliko chef du service de l’environnement.

2. L’ONG caritas et développement a remis avant-hier des non vivres aux retournés de la collectivité de walendu bindi notamment ceux du groupement Baloma, et Rosenga. Notons que d’autres groupements de la même chefferie ont déjà étaient bénéficiaires de ces mêmes biens de la part de cette même Ong le mardi dernier.

Radio merveille Bunia, RMB

1. Un officier supérieur de la FARDC est aux arrêts depuis hier à l’auditorat militaire de Bunia, cela dans le cadre d’une enquête que mène l’auditorat militaire de Bunia sur le pillage des biens des aunisiens, le mardi de la semaine passée lors de manifestation qui a secoué la cité de Bunia suite à la prise de Goma par les rebelles du M23 a annoncé l’auditeur militaire de Bunia.

2. Le président du tribunal militaire de Bunia, le major Kabeya a annoncé hier la fin des audiences foraines organisées à Mambasa pour juger les 7 éléments du milicien Paul Sadala alias Morgan arrêté par la FARDC. Un milicien a été condamné à 20 ans de prison, deux à la perpétuité, deux à la servitude pénale et les deux derniers à la peine capital. Notons que les miliciens de Pual Sadala sèment morts et désolation en territoire de Mambasa

3. Suite à l’attaque le mardi dernier de la prison d’Ariwara en territoire d’Aru, l’attaque ayant couté la vie à des policiers. La police de cette cité vient d’arrêter le chef de la dite cité l’accusant de complicité.

4. L’ong Aefa a annoncé hier la fin de la construction des latrines au nouveau marché de Kanyasi au quartier Bankoko en cité de Bunia

Radio télévision nationale congolaise RTNC

1. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur freddy bosomba a reçu hier monsieur Ceblon lifita coordonateur d’une Ong qui travaille dans le cadre de conseil en organisation sur une possible sensibilisation de la population de Bunia sur l’éveil de la conscience dans les jours à venir .

2. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur freddy bosomba a reçu hier le directeur de l’UNCEF Kinshasa, docteur Robert. Ces derniers ont échangé sur les activités de l’Unicef en Ituri. Notons que le directeur de l’UNICEF a félicité le commissaire du district pour ses efforts fournis en vue décourager les agissements concitoyennes de certaine personne en cité de Bunia dont des pillards.

3. La société civile de l’Ituri s’inquiète de la démilitarisation du post d’Etat de Boga en territoire d’Irumu. La population prise de peur a commencé a gagné l’Ouganda et demande le redéploiement de la FRADC dans ce milieu a fait savoir le président de la société civile de l’ituri maitre jean-bosco lalo. Pour le colonel Fall Sikabwe qui reconnaît cette démilitarisation, il s’agit d’une stratégie militaire qu’il ne peut pas dévoilé.

4. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur Freddy bosomba appel la population de centre de négoce d’Ariwara au calme et de ne pas céder à la manipulation. Notons que la population de ce centre dénonce l’insécurité qui a élu domicile dans ce centre.

 

 

 

©CongoForum, le vendredi 30 novembre 2012

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