RDC : le président Kabila rencontre la
rébellion
du M23 à Kampala
Article publié le : dimanche 25 novembre 2012
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Le président de RDC, Joseph Kabila (c) et ses homologues Mwai Kibaki du Kenya (g), et
Yoweri Museveni de l'Ouganda, au sommet de Kampala, le 24 novembre 2012.
AFP PHOTO/ PETER BUSOMOKE
Le président congolais Joseph Kabila a rencontré le 24 novembre une délégation du M23 conduite par son leader politique Jean-Marie Runiga. Une
rencontre organisée à Kampala sous l’égide du chef de l’Etat ougandais, Yoweri Museveni.
Les deux parties, le gouvernement congolais d’un côté et la rébellion du M23 de l’autre, vont maintenant se mettre d’accord sur ce qu’ils
négocient ou pas.
Du côté congolais, Raymond Tchibanda, le chef de la diplomatie estime qu’une fois les rebelles ont retiré leurs troupes de Goma, les négociations
devront porter sur la mise en œuvre de l’accord du 23 mars 2009. Une revendication des rebelles depuis des mois.
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Du côté du M23, on veut discuter de l’accord de 2009. Mais Jean-Marie Runiga réclame aussi un dialogue inclusif avec la société civile congolaise,
l’opposition et la diaspora sur tous les sujets qui touchent à la vie publique : la démocratie, les droits de l’homme, et la gouvernance. Et le retrait de Goma doit être, de son
point de vue, le résultat de ces négociations.
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Malgré ces divergences entre Kinshasa et les rebelles du M23, la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo assure qu'elle est
optimiste et satisfaite de ce sommet de Kampala.
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Déclaration finale du sommet de Kampala
Le texte appelle Kinshasa à négocier avec le mouvement du M23. Des négociations
qui doivent permettre de répondre aux revendications légitimes selon la déclaration finale de la rébellion.
De son côté, le M23 doit mettre fin aux combats dans l’est de la RDC et quitter
Goma, selon ce texte. Les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs appellent également les rebelles à retirer leurs troupes dans un rayon de 20 kilomètres autour de
la capitale provinciale du Nord-Kivu et ce dans les 48h.
Parmi les mesures demandées, il y a également le
déploiement à l’aéroport de Goma, d’une force composée de soldats congolais, de rebelles du M23 et d’une force neutre qui n’est pas encore
définie.
La police de Goma doit enfin être réarmée pour
pouvoir reprendre ses activités en ville. Tout cela sous la supervision des chefs d’états-majors congolais, rwandais et ougandais.
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