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Le sens des mots
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Document envoyé par la Loge francophone Bnai Brith Robert Gamzon -
Jérusalem
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De tous les conflits qui déchirent la planète, celui qui oppose
Israël et les Palestiniens est sans doute le plus couvert par les medias. Il se déroule pourtant sur un minuscule coin de terre. Des termes comme « territoires
occupés », « colonies », «réfugiés » reviennent sans cesse, et ils évoquent, pour un Français, des images précises, qui font souvent oublier qu’ici, le contexte
géographique, historique et politique est différent. De quoi est-il question dans le conflit du Proche-Orient ?
Nous avons tenté d’établir un bref lexique :
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PALESTINE : brève histoire d’un nom
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Il apparaît en 135 : après avoir écrasé la seconde
révolte des Juifs contre Rome, (qui avait conquis la Judée en - 63), l’empereur Hadrien change le nom de Jérusalem, complètement rasée, en «Aelia
Capitolina» et celui du pays en «Provincia Syria-Palaestina».
Palaestina étant emprunté au nom des Philistins qui, aux temps bibliques, habitaient une
partie de la plaine côtière, notamment Gaza.
Après sa conversion au christianisme
(4ème siècle), l’empereur Constantin fait prévaloir le nom de «Terre Sainte». Mais en fait, jusqu’au 20ème siècle, elle ne sera plus qu’une modeste
province, aride et dépeuplée, des grands empires : romain et byzantin, de l’empire musulman après la conquête arabe en 632, puis, après la chute du
« Royaume latin de Jérusalem » établi par les Croisés (1099-1176), de l’empire Mamelouk, enfin, de 1517 à 1918, de l’empire
ottoman.
A partir de la fin du
19ème siècle, la population juive du pays s’accroît, ainsi que, bientôt, la population arabe, attirée par l’essor économique. Au 20ème, avec le
développement du mouvement sioniste et la déclaration Balfour (1917) qui stipule l’établissement d’un Foyer National Juif en Palestine – idée d’abord acceptée, puis rejetée par les dirigeants arabes - la Palestine revient sur la scène
internationale.
En 1922, la SDN charge l’Angleterre, puissance mandataire après la chute de l’empire ottoman, d’appliquer la déclaration Balfour. En fait, le nom de
Palestine est désormais réservé à la Palestine occidentale, la G.B. en ayant détaché, de sa propre initiative, la vaste partie à l’est du Jourdain
pour créer la Transjordanie (devenue la Jordanie).
Jusqu’à la création de l’Etat d’Israël, le mot prend
deux significations.
Tantôt, il désigne le pays géographique – on parle des «troubles en Palestine »,et l’adjectif palestinien s’applique à ses habitants, qu’ils soient
Juifs ou Arabes 1 .
Tantôt, et avec des optiques différentes, Palestine et Palestiniens = Juifs.
Ainsi, les manifestants antisémites des années 20 et
30 crient «Les Juifs en Palestine».
Curieusement, dans la France de Vichy, les «groupes
de travailleurs étrangers », astreints au travail forcé, sont, lorsqu’il s’agit de Juifs, désignés du nom de
«palestiniens».
Pour les Juifs, restés fidèlement attachés à la terre
des ancêtres au long des 20 siècles de dispersion, c’est Eretz-Israël, la terre d’Israël. Et c’est ce sens qui va prédominer, dans l’opinion
française par exemple, entre la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la proclamation de l’Etat d’Israël : période où, à la découverte de la Shoah,
s’ajoute le drame des «personnes déplacées», ces rescapés qui n’ont nulle part où aller.
En 1946 est fondée la «Ligue Française pour la
Palestine Libre» qui compte notamment parmi ses membres J.P.Sartre, Edgar Faure, P.Mendès-France, E.Mounier. En ce temps-là, c’est le sionisme qui
est considéré comme un mouvement de libération nationale.
La signification actuelle : Palestine et Palestinien
= Arabes, commence à se répandre dans les années 60.
En 1964, le Haut Comité Arabe fonde le Conseil National Palestinien, qui à son tour crée l’Organisation de Libération de la Palestine (dont la
charte stipule que «le partage de la Palestine en 1947 et la création de l’Etat d’Israël sont nuls et non avenus»).
En 1974, au sommet arabe de Rabat, l’OLP, présidée
par Yasser Arafat depuis 1969, est déclarée seule représentante du peuple palestinien. En novembre de la même année, Arafat prend la parole devant
l’Assemblée Générale de l’ONU. Et l’on va prendre l’habitude de parler du conflit israélo-palestinien.
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Jérusalem et les Lieux Saints
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Ses liens avec
le peuple juif :
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Fresque sur l'Arc de Triomphe à Rome. L'Arc
a été construit après la mort de Titus pour en célébrer la victoire sur les judéens et la destruction du Temple de Salomon en 71 apr.
J.-C..
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L'épisode du triomphe est visible sur les
bas-reliefs qui décore la paroi interne.
Le cortège impérial est représenté au début de la cérémonie, au moment où il traverse la Porte Triomphale ; les trophées pris au
temple de Jérusalem défilent et l'on voit pour la première fois le chandelier à sept branches.
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Depuis qu’il y a 3.000 ans, le roi David en fit sa
capitale, Jérusalem a une place centrale dans la vie juive.
Depuis sa destruction par les Romains, en 70 de l’ère chrétienne et la dispersion du peuple juif, les Juifs religieux du monde entier, dans leurs
prières journalières et dans toutes les cérémonies, implorent Dieu de leur accorder d’y revenir.
Tout au long des siècles, des pèlerins sont venus prier
devant le Mur Occidental (mur des Lamentations), dernier vestige du Temple, dont la destruction reste, aujourd’hui encore, commémorée chaque année
par un jeûne.
Dès le 4ème siècle, des Juifs reviennent dans la Ville Sainte d’où ils avaient été bannis.
Quand elle fut proclamée la capitale de l’Etat d’Israël
nouveau-né, Jérusalem comptait 100.000 juifs sur 165.000 habitants (recensement de 1948).
Fin 2006, elle compte 732.000 habitants, 64% d’entre eux sont Juifs.
Les Lieux Saints
La Vieille Ville (superficie : environ 1 km2) abrite des lieux révérés par les trois religions monothéistes :
- Le Saint-Sépulcre et la Via Dolorosa pour les chrétiens;
- Le Mur Occidental et le Mont du Temple, site le plus sacré du judaïsme.
Sur cette aire, appelée par les musulmans l’Esplanade des mosquées, s’élèvent le Dôme du Rocher et la Mosquée El-Aksa et elle constitue le 3ème
lieu saint de l’Islam.
Après la guerre de 1967 et
la réunification de la ville – dont la partie orientale était occupée depuis mai 1948 par la Jordanie, qui interdit aux Juifs l’accès au Mur
Occidental, saccagea 58 synagogues, en transforma certaines en écuries - la loi israélienne stipula «la liberté d’accès des adeptes de quelque religion que ce soit à ses lieux saints».
L’administration des mosquées est
confiée au Waqf musulman.
Les lieux saints chrétiens restent sous
la garde de leurs différentes églises respectives, suivant un accord conclu au 19ème siècle, sous la domination ottomane.
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Quelques récits de voyageurs
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1702, le père jésuite Michel Naud ; «
L’amour des Juifs pour la Terre Sainte, qu’ils ont perdue par leur trahison (du Christ) est incroyable. Nombre d’entre eux sont venus d’Europe pour
y trouver un peu de réconfort, bien que le joug y soit pesant» ( R.P.Naud,Voyage nouveau en Terre Sainte,Paris 1702)
1811, Chateaubriand : «… pour être
frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem, il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans
leur propre pays : il faut les voir attendant sous toutes les oppressions un roi qui doit les délivrer » (Itinéraire de Paris à Jérusalem. Paris
1811)
1895, Pierre Loti
… Nous cheminons en longeant
l’enceinte de cet autre désert, le Haram-ech-Cherif, qui jadis était le Temple.
C’est vendredi soir, le moment
traditionnel où, chaque semaine, les juifs vont pleurer, en un lieu spécial concédé par les Turcs, sur les ruines de ce temple de
Salomon….
…En soi, cela est unique, touchant et
sublime : après tant de malheurs inouïs, après tant de siècles d’exil et de dispersion, l’attachement inébranlable de ce peuple à une patrie perdue
! Pour un peu on pleurerait avec eux – si ce n’étaient des Juifs… ( Jérusalem)
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Les résolutions de l'ONU
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La résolution 194, (dec.1948) de
l’Assemblée Générale de l’ONU (souvent invoquée par l’A.P, alors qu’elle avait été initialement rejetée par les Etats arabes) ne spécifie pas de
«droit au retour» : elle prévoyait du reste, à côté du «rapatriement» des réfugiés, d’autres possibilités, telle que la
ré-installation.
Quant à la résolution 242 du Conseil de
Sécurité (1967), elle préconise «un règlement équitable du problème des réfugiés », sans autre précision.
La Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme (1948) reconnaît à «chacun le droit de quitter tout pays… et d’y retourner» mais stipule que cette disposition - comme les autres – a des
limitations «dans le but d’assurer la reconnaissance et le respect des droits des autres … »
A ce point de vue , Israël souligne –
toutes tendances politiques confondues- qu’autoriser l’installation sur son territoire de millions de
Palestiniens (population, de surcroît
hostile) serait un acte suicidaire :
il signifierait la destruction de l’Etat
Juif, qui deviendrait en quelques années à majorité arabe. L’écrivain Amos Oz, pacifiste bien connu, observe : « Il y aurait en fin de compte deux
Etats arabes sur cette terre : la Palestine et Israël »
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Les réfugiés
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Qu’est-ce qu’un réfugié
?
La Convention des Nations-Unies relative au statut
des réfugiés adopte, en 1951, la définition suivante :
Est
considérée comme réfugié toute personne «qui, par suite d’événements survenus avant le premier janvier 1951 et craignant avec raison d’être
persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se
trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays
...»
Les arabes ayant fui
Israël
Le nombre
d’Arabes ayant fui lors de la guerre de 1948 se situe, selon les estimations, entre 360.000 et 750.000.
Pendant
les années ayant suivi la création de l’Etat d’Israël, près de 900.000 Juifs durent fuir les pays arabes, en y laissant tous leurs biens. Près de
650.000 d’entre eux immigrèrent en Israël, devenant citoyens israéliens. (voir, plus loin, article « Les réfugiés oubliés)
Seule la Jordanie accorda la nationalité
aux réfugiés palestiniens.
En 2002, l’UNWRA, l’agence créée en 1949
par l’ONU pour leur fournir une aide et des services de santé et d’éducation, chiffre le nombre de ses assistés à 3,9 millions.
Environ 1,6 millions d’entre eux vivent
en Jordanie, 1,5 millions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Chose unique, selon l'UNWRA (rapport Pearl Herman) les enfants des réfugiés
ailleurs dans le monde, ne sont plus comptés comme réfugiés, sauf pour les palestiniens...
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Des réfugiés oubliés
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Dans les
années suivant la création de l’Etat d’Israël, se déroula un exode demeuré largement méconnu : la presque totalité des
Juifs des pays arabes dut prendre le chemin de l’exil, mettant fin à une présence
séculaire, parfois même, pour certaines communautés, antérieure à la naissance de l’Islam.
En 1948, plus de 900.000 Juifs vivaient
dans ces contrées, se répartissant entre les pays du Maghreb, la Libye, l’Egypt e, l’Irak, l’Iran, la Syrie, le Liban, le Yémen et Aden
.
En 2002, ces dix pays en comptent, au
total, moins de 30.000.
Dès après le vote de l’ONU, en 1947, sur
le partage de la Palestine mandataire se perpétrèrent, dans divers pays, des massacres et des pogroms (la destruction du quartier juif d’Alep, en
Syrie, fit des dizaines de victimes) souvent orchestrés par les autorités officielles.
Dans les années 50, s’abattirent sur les Juifs des mesures discriminatoires : confiscation de la citoyenneté, restriction de la liberté de
mouvement, exclusion de certaines professions, sans compter les arrestations et emprisonnements arbitraires.
Le gouvernement égyptien, quant à lui,
décida l’expulsion pure et simple. 1956 ?)
Près de 650.000 d’entre eux vont immigrer
en Israël, et deviennent citoyens israéliens.
Le jeune Etat n’a encore que de faibles
moyens pour accueillir et intégrer cette masse de réfugiés arrivés (par pont aérien dans le cas des Juifs du Yémen et d’Irak) dans un complet
dénuement, ayant été obligés d’abandonner tous leurs biens. Ils vont vivre plus ou moins longtemps dans des camps de transit – les fameuses
maabarot- en attendant la construction de logements.
Parallèlement, il faudra créer des emplois, développer des services publics, sociaux, éducatifs.
Et tandis qu’en 1949 les Nations-Unies ont créé l’UNRWA pour venir en aide aux réfugiés palestiniens, aucune instance internationale ne s’est
intéressée au sort des Juifs qui ont fui les pays arabes.
Qu’est-ce qu’un réfugié
? La Convention des Nations-Unies relative au statut des réfugiés adopte, en
1951, la définition suivante :
Est
considérée comme réfugié toute personne «qui, par suite d’événements survenus avant le premier janvier 1951 et craignant avec raison d’être
persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se
trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays
...»
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Droit au retour
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L’Autorité Palestinienne revendique le
droit au retour des réfugiés palestiniens, y compris dans l’Etat d’Israël au sein des lignes de cesser le feu de 1967.
Israël déclare cette exigence inacceptable, en spécifiant qu’elle est dénuée de fondement juridique.
Le droit au retour ne peut être exercé
que si l’on possède la nationalité du pays auquel on veut retourner – or il n’y a pas de nationalité palestinienne au sens juridique du terme et
les Palestiniens ne sont pas Israéliens.
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Lignes de cessez le feu de 1967
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Israël a la forme d’une bande étroite et
irrégulière, de 420 km de longueur.
Avant la guerre des 6 jours, ses lignes
de cessez le feu terrestres s’étendent sur 951 km.
Sa largeur n’atteint, à certains
endroits, que 15 km. Les armées des voisins hostiles étaient stationnées à 18 km de Tel-Aviv, à 35 km de Haïfa et quelques mètres des quartiers
juifs de Jérusalem.
On compta 41 attaques en
1966.
La résolution 242 du Conseil de
Sécurité (nov.1967) demande, dans son texte en anglais, à Israël de se retirer de territoires et non des territoires. Elle précise le droit de
chaque Etat à des frontières sûres et reconnues.
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Territoires occupées ou contestés, colonies ?
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Le droit international définit comme
«occupé» un territoire qui, avant sa conquête lors d’une guerre, était placé sous une souveraineté reconnue. Or ni la souveraineté de l’Egypte sur
Gaza, ni celle de la Jordanie sur la Cisjordanie, n’ont été reconnues par la communauté internationale.
Il s’agit donc, juridiquement, de territoires dits «contestés» ou « disputés », dont le statut définitif doit être réglé au cours de négociations
de paix.
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On a traduit par «colonies», terme qui en
français évoque un outre-mer, par exemple l’Algérie, l’anglais «settlement » (peuplement), pour désigner les localités juives implantées en
Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. .
Définition du Petit Robert : Colonie =
Etablissement fondé par une nation appartenant à un groupe dominant dans un pays étranger à ce groupe …..
Pays étranger à ce groupe ? La présence juive dans ces régions date de l’époque biblique, et des communautés, plus ou moins importantes, y ont
subsisté tout au long des siècles. Nombre des implantations actuelles ont été créées sur des sites autrefois peuplés par des Juifs. Parfois, comme
dans le cas de Hébron ou du Goush Etzion, en un lieu dont les habitants juifs avaient été massacrés.
Elles ont été fondées, dans leur très grande majorité, dans des zones inhabitées. Certaines ont été créées pour des raisons sécuritaires, en
particulier aux abords immédiats des grandes villes. (v. frontières)
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