RDC-Sénégal
Kabilerie et waderie, Kabila-Wade deux psychopathes
qui déconnent sur le continent !
Par Freddy Mulongo, lundi 30 janvier 2012
Joseph kabila malgré ses kabileries, il s'accroche mordicus au pouvoir en République démocratique du Congo. Photo Réveil-FM, archives
Abdoulaye Wade, ses waderies ne font plus sourire. Photo Réveil-FM, archives
Wade qui avait traité Mouammar Kadhafi de dictateur, qu'est-il par rapport aux Sénégalais et aux africains ? N'est-ce pas un dictateur en puissance ? Face au tremblement de terre en Haïti, Joseph Kabila Sur instruction de Joseph Kabila avait décidé d’offrir une aide d’urgence d’un import de 2,5 millions USD au peuple haïtien. Qui pouvait s’en offusquer face à la tragédie humaine que vit encore ce peuple suite au séisme qui a détruit leur pays ? Là où le bat blesse est que 107.000 citoyens congolais, réfugiés au Congo-Brazzaville, dépendent pour leur survie de la charité internationale. Il en est de même des populations des provinces du Kivu et de la Province orientale. Avec ses 15 milliards de dollars planqués dans les îles vierges britanniques dans les Caraïbes, Joseph Kabila s'offre quelques folies avec ses Nintendo, voitures de course...Abdoulaye Wade lui a carrément envisagé la transplantation d’une partie des Haïtiens en Afrique. Une vraie waderie !
Joseph Kabila est aveuglé par l’exercice d’un pouvoir sans réel contradicteur. Un pouvoir solitaire. C’est connu, le pouvoir rend fou. Le pouvoir absolu, lui, rend absolument fou. Joseph Kabila et sa bande ont pris en otage toutes les institutions en
République démocratique du Congo. Les faits parlent d’eux-mêmes : le Pouvoir judiciaire n’est plus indépendant que de nom. Les magistrats assis et debout sont nommés, révoqués ou mis à la retraite par le président de la République à l’insu du Conseil supérieur de la magistrature. Les institutions d’appui à la démocratie que sont la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et le CSAC (Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication) se sont muées en « menaces » pour la démocratie. Le CSAC se comporte en une sorte de «Commission spéciale» dans le plus pur style stalien pour « punir » les médias dont la ligne éditoriale n’est pas «politiquement correcte» au regard de l’orthodoxie d’État.
Et ce, en lieu et place de protéger la liberté de l’information, de la critique et du commentaire. Joseph Kabila est «embarrassé» à l’idée d’énumérer tous les biens meubles et immeubles acquis « indûment » par lui et sa fratrie en l’espace de dix ans.
A part, les 15 milliards découvert par le député britannique Eric Joyce, Joseph Kabila est à la tête d’une immense fortune personnelle acquise illicitement. Il détient plus ou moins 50% des parts du Grand Hôtel de Kinshasa. Il est quasiment propriétaire de l’hôtel Karavia à Lubumbashi. Propriétaire de la compagnie aérienne Hewa Bora Airways, Joseph Kabila possède plusieurs ranchs à Kinshasa et au Katanga. »
L’homme d’affaires israélien Dan Gerttler lui sert de prête-nom dans plusieurs intérêts bancaires, miniers et pétroliers…
Abdoulaye Wade est l’objet des pamphlets qui visent à sarcler le « jardin » du pays, le Sénégal. Ce sont des dénonciations de personnalités opportunistes, autocratiques et corrompues. Mais au Sénégal, l’Alternance est la boîte de Pandore.
Malgré l’immense espoir soulevé par le Sopi, le peuple sénégalais s’est retrouvé coincé entre le marteau de Sa Majesté et l’enclume de ses courtisans. Sans se soucier du sort de son peuple accablé successivement par le naufrage du « Joola », l’explosion du phénomène des pirogues, les inondations récurrentes, la cherté et la rareté des denrées de première nécessité, les immolations par le feu, le vieux roi s’accroche désespérément au pouvoir et cherche à imposer son fils.
Sénégal: deux morts, cinq blessés dans des manifestations
Le conseil constitutionnel a validé lundi la candidature d'Abdoulaye Wade pour un troisième mandat. Ses opposants ont manifesté aussitôt. Deux personnes ont été tuées lundi à Podor, dans la région de Saint-Louis (nord) et cinq blessés, dans des violences lors d'une manifestation contre la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.
Des échauffourées ont opposé des partisans du Mouvement du 23 juin (M23, opposition politique et société civile) qui protestaient contre la candidature de M. Wade et des forces de l'ordre intervenues pour les disperser, faisant sept blessés, dont deux sont décédés à l'hôpital, ont indiqué des témoins, une source policière et une source hospitalière joints depuis la ville de Saint-Louis.
Les morts sont un manifestant de 17 ans, et une sexagénaire qui est tombée sur la manifestation alors qu'elle «revenait du marché» selon des témoins.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé dans la nuit de dimanche à lundi la liste des candidats à la présidentielle de février qu'il avait publiée vendredi, sur laquelle figure le chef de l'Etat Abdoulaye Wade, ce qui avait provoqué des violences.
Dans son arrêt, le Conseil stipule que les requêtes présentées par des opposants pour l'annulation de la candidature de M. Wade et celle de ce dernier contre trois de ces opposants sont "recevables", mais "non fondées".
Le Conseil constitutionnel devait se pronocer sur les recours en annulation de la candidature Wade déposés par sept candidats d'opposition qui la jugeaient non conforme à la Constitution, affirmant qu'élu en 2000, réélu en 2007, M. Wade, 85 ans, a épuisé ses deux mandats légaux.
Le camp du chef de l'Etat sénégalais récuse cet argument, arguant de réformes de la Constitution en 2001 et 2008 qui lui permettraient de se représenter. Le président sortant avait également saisi le Conseil pour obtenir l'invalidation de la candidature de trois de ses opposants, d'anciens proches.
Il s'agit de deux de ses ex-Premier ministres, Macky Sall et Idrissa Seck, et de son ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, auxquels il était demandé de produire un document prouvant qu’ils sont en règle avec l’administration fiscale.
Autre recours, celui du chanteur Youssou Ndour qui récusait l'invalidation de sa propre candidature par le Conseil, au motif qu'il n'avait pas présenté un nombre suffisant de signatures valides pour le soutenir. Sa requête a également été jugée non fondée.
"Le Sénégal a honte. Le Sénégal est meurtri. Le processus de coup d'Etat constitutionnel est consommé. 52 ans de construction démocratique viennent d'être balayés", a déclaré lundi matin Youssou Ndour.
"J'appelle, donc, toutes les forces vives de ce pays, nos frères africains, la communauté internationale a exprimé son désaccord face à ce coup d'Etat institutionnel et constitutionnel. Le combat continue, parce que dieu est avec les justes", a lancé le chanteur sur les ondes de Radio France Internationale.
De graves violences (un policier tué, plusieurs personnes blessés, des émeutes) s'étaient produites dans la nuit de vendredi à samedi à Dakar et en province à la suite de l'annonce de la validation de la candidature de M. Wade.«Coup d'Etat constitutionnel»
"La décision du Conseil ira toujours dans le sens voulu par le pouvoir", avait affirmé dimanche Abdoul Aziz Diop, un des responsables du Mouvement du 23 juin (M23, opposition politique et société civile). Ce mouvement, qui regroupe les principaux candidats d'opposition à la présidentielle, a appelé à "la résistance active" contre la candidature du président sortant, qualifiée de "coup d'Etat constitutionnel".
Dimanche, lors d'une conférence de presse de ses leaders, Thiat, rappeur du mouvement de jeunes "Y'en a marre", a affirmé que les "paroles suffisent, nous passons aux actes". Des manifestations de rue sont prévues dans la semaine.
Dans une déclaration commune, le M23 affirme que ses dirigeants et militants "sont prêts à tous les sacrifices".
Militant reconnu et respecté pour la défense des droits de l'homme en Afrique, Alioune Tine, coordinateur du M23, arrêté samedi comme des dizaines d'autres militants du mouvement, était toujours entendu dans la nuit de dimanche à lundi par la police à Dakar sur son rôle présumé dans ces violences.
Une cinquantaine de personnes, dont des leaders M23, tels qu'Idrissa Seck et Cheikh Tidiane Gadio, se sont regroupés dimanche soir devant le commissariat central de Dakar pour exiger sa libération et présenter leurs condoléances pour la mort du policier tué vendredi soir. Par ailleurs, plusieurs sites d'information en ligne du Sénégal étaient devenus inaccessibles dimanche, selon l'association qui les représente qui note la coïncidence avec un "contexte très tendu", en se gardant toutefois "d'accuser qui que ce soit" pour l'instant.