Titre original: Child health: reducing inequities
En effet, les données de 2010 montrent que la mortalité infantile au Niger a chuté de 43% entre 1998 et 2009, passant de 226 à 128 décès pour 1000 naissances vivantes. Le taux annuel de réduction étant de 5.1%, qui dépasse alors les 4.3% nécessaires pour atteindre l’OMD4.
Par ailleurs, ce taux dépasse largement les taux enregistrés dans les pays voisins comme au Bénin (2.2%), Burkina Faso (0.8%), Tchad (0.9%), Mali (1.8%) and Nigeria
(2.0%)(*)
En premier lieu la priorité a d’abord été accordée à l’accès universel aux soins de santé primaires aux femmes et enfants depuis 1990. Plus spécifiquement, le gouvernement du Niger s’est penché sur interventions visant à réduire sensiblement la mortalité due au paludisme, pneumonie, diarrhée ainsi que la rougeole. Ainsi, l’accessibilité géographique par la construction des centres de santé et des postes de santé périphériques ainsi que le renforcement des capacités des prestataires de ces structures fût l’une des préoccupations du gouvernement dès 2005. Ceci a permis un accès aux soins à moins de 5 km à toute la population.
Parallèlement en 2006 le souci d’accroître l’accessibilité financière aux soins fera que le président décrète la gratuité des soins aux femmes enceintes et aux enfants. Ceci a connu du succès grâce à un fort engagement du gouvernement après qu’il ait bénéficié de l’Initiative PPTE en 2000. Par ailleurs, en 2007, un programme d’agents de santé communautaires rémunérés fût créé afin que ceux-ci s’occupent des principales causes de décès chez les enfants par des soins préventifs, promotionnels et curatifs rapprochés.
En second lieu, la généralisation de la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action, de la vaccination contre la rougeole ainsi que la supplémentation en vitamine A lors des campagnes de masse fût d’une grande utilité. En dernier lieu, la crise nutritionnelle de 2005 et 2006 a poussé le gouvernement à s’atteler à renforcer les programmes de prise en charge de la malnutrition.