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LA RUSSIE ENVISAGE D'ENVOYER DES « MIG-31 E » POUR PROTEGER LA SYRIE CONTRE TOUTE AGRSSION DE L'OTAN.

 


Selon le quotidien « Al Diyar », la Fédération de Russie envisagerait d’envoyer un escadron de 16 intercepteurs « MiG-31 E » en Syrie pour protéger l’espace aérien face à une éventuelle attaque occidentale. Une information qui mériterait d’être confirmée puisque personne ne précise le type d’équipage (syrien ou russe) qui pilotera ces appareils, ni quelles seront exactement leurs conditions d’engagement. Aucune information ne filtre quant au délai de livraison de ces intercepteurs sophistiqués. Source : « Zebuzzeo ».



Un chasseur intercepteur russe : Le « MIG 31 ».


Début septembre 2009

 

, l’agence russe « RIA Novosti » affirmait que la Russie et la Syrie étaient en train de négocier la livraison à Damas de plusieurs chasseurs-intercepteurs russes « MiG-31 E », information confirmée par le PDG du « Groupe aéronautique unifié russe (OAK) » Alexeï Fedorov dans une interview au quotidien « Kommersant.

« Il y a près de deux ans, nous avons signé (avec la Syrie) deux contrats en même temps, un portant sur la livraison des + MiG-29M + et l’autre sur des + MiG-31 +. Le premier contrat est en train d’être rempli, quant au deuxième, celui concernant les + MiG-31 +, il n’est pas encore entré en vigueur. Des consultations continuent, mais son avenir n’est pas très clair. J’espère quand-même qu’il finira par être réalisé », a indiquait alors M. Fedorov.

 

Israël et certains pays occidentaux estiment que livrer des armes à la Syrie constitue une « menace pour la sécurité dans la région ».

 

Le « MiG-31 E » est un chasseur-intercepteur à grand rayon d’action capable de voler à 3.000 km à l’heure et doté de missiles air-air de longue portée (plus de 100 km). Il nécessite pour le piloter une formation relativement longue, ce qui signifie si les équipages de cette escadrille étaient des militaires syriens que ces derniers aient pu être formés en Russie depuis plusieurs mois. Son prédécesseur, le « MiG-25 », a participé au conflit israélo-arabe de 1973 et s’était avéré invulnérable à la « DCA israélienne ».

 


 
À la fin des années 1960, devant l'apparition aux États-Unis de chasseurs de nouvelle génération et la situation alarmante dans laquelle se situaient les « forces aériennes soviétique (VVS) », le gouvernement lança plusieurs programmes dont ceux du « Su-27 », du « MiG-29 » et du « MiG-31 ». Source : « Wikipedia ».


HISTORIQUE



Le bureau d'études « Mikoyan-Gourevitch » débuta les travaux du « MiG-31 » à partir d'un avion destiné aux études sur le « MiG-25 » : le « E-155M (E=Experimentalnyi) ». Le « Foxhound » était construit à Nijni Novgorod1. Initialement, l'avion portait le nom de « MiG-25MP (projet 83 au sein de l'« OKB MiG »). Il était destiné à l'interception de tout type de cibles (chasseurs, bombardiers et missiles de croisières) à haute et basse altitude. Il reçut des turboréacteurs « D-30F », version modernisée du « D-30 » qui équipait le « Tu-134 ». Le prototype désigné « E-155M » fit son premier vol en septembre 1975. Il fut suivi par 8 avions de pré-production avant le lancement de la fabrication en série au tout début des années 1980.

 

Le « Mig-31 » constitue aujourd’hui encore le fer de lance de la défense aérienne russe. Il a introduit des capacités très en avance sur son temps et qui n’ont eu d’équivalents que très tardivement en occident (liaison « APD-518 », radar à balayage électronique...) en plus de performances extraordinaires en matière de vitesse, de rayon d’action, d’armements... Durant la guerre froide, les « Mig-31 » auraient donc constitué une grande menace pour les chasseurs et bombardiers occidentaux en cas de conflit. Ses seules faiblesses étaient peut-être sa trop grande dépendance envers les centres de contrôle au sol à l’époque soviétique et sa consommation en carburant gigantesque pour alimenter ses deux puissants réacteurs. Le « Mig-31 », une fois modernisé, reste un redoutable intercepteur sans équivalent au monde. La Russie l’a bien compris et va moderniser 60 de ses « Mig-31 au standard « Mig-31BM » d’ici 2020. A noter que l’« URSS » et la Russie n’ont pas souhaité exporter le « Mig-31 » pendant de nombreuses années malgré un intérêt de la Chine et de l’Inde notamment. Aujourd’hui, il semblerait que les russes soient prêts à exporter le « Mig-31 » à des pays comme la Syrie, l’Algérie ou la Libye qui disposent de « Mig-25 » à remplacer. Le Kazakhstan, seul pays en dehors de la Russie à disposer de « Mig-31 », et fidèle allié de Moscou, modernise ses appareils au standard « Mig-31BM » également.


CARACTÉRISTIQUES

Le « MiG-31 » est un avion biplace, avec la présence d'un opérateur radar pour assister le pilote dans sa mission. Le train d'atterrissage principal comporte deux roues en tandem, légèrement décalées. Les missiles air-air peuvent être semi-encastrés sous le fuselage et/ou emportés sur des pylônes sous les ailes. C'est un avion de quatrième génération ressemblant au « MiG-25 », dont il diffère cependant sur plusieurs points :

- Les becs de bord d'attaque sont constitués de quatre sections.
- L'aile possède une plus grande épaisseur à son emplanture et est également dotée d'« apex ».
- Le « Foxhound » est un des premiers chasseurs soviétiques possédant une perche de ravitaillement en vol dans le côté droit de l'avant du fuselage.
- Pour une meilleure résistance aux hautes vitesses supersoniques, la voilure a été dotée d'un troisième longeron.
- Déplacement des aérofreins vers le dessous des entrées d'air.
- La roulette de nez se replie vers l'arrière et comporte deux pneus à basse pression.
- Structure renforcée
- Utilisation de nouveaux matériaux mieux adaptés aux vitesses avoisinant « Mach 3 ».

Le « Mig-31 » a un rayon d’action de 720 km à vitesse supersonique, 1 200 km sinon et jusqu’à 1 400 km avec réservoirs supplémentaires et 2 000 km avec ravitaillement en vol (sans bidons supplémentaires). Le « Mig-31 » dispose d’une liaison de données « APD-518 » lui permettant d’opérer radar éteint en recevant la situation tactique depuis les « AWACS (A-50 Mainstay) », d’autres « Mig-31 » ou des stations radar au sol. Le « Mig-31 » peut suivre grâce à son radar 10 cibles (avions et missiles de croisière) à la fois en en engager 4 en même temps. Ses réacteurs sont des « Solv’yov D-30-F-6 » lui permettant d’atteindre une vitesse maxi avoisinant « Mach 3 » ! Son armement comprend des missiles à longue portée « R-33 » spécialement développés pour cet appareil et prenant place sous 4 points d’emport spécialement adaptés sous le fuselage. Outre « 4 R-33 », le « Mig-31 » dispose d’un canon « GSh-6-23M » de 23mm et peut emporter sous ses ailes des « missiles R-60M ». Le « Mig-31 » a par la suite été encore amélioré sous la forme du « Mig-31M (à radar Zaslon-M amélioré) » apparu en 1985 et plus récemment du « Mig-31BM », une version modernisée polyvalente adoptée par la force aérienne russe (les essais du « Mig-31BM » doivent s’achever en 2007 au sein des « VVS ») et le Kazakhstan.

 

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