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Kinshasa accueille les abolotionistes de la lutte contre la peine de mort

Lutte contre la peine de mort : les abolitionnistes du monde à Kinshasa
 

Une conférence interrégionale portant sur l’abolition de la peine de mort en Afrique centrale se tient du 30 au 31 mars prochain à l’Institut français de Kinshasa. Ces assises d’une grande importance sont organisées par l’association française « Ensemble contre la peine de mort » (ECPM) et l’association congolaise « Culture pour la paix et la justice » (CPJ) en partenariat avec le ministère français des affaires étrangères et européennes, l’organisation internationale de la francophonie et le gouvernement d’Espagne.

 


L’objectif est de favoriser la mise en place de stratégies régionales conjointes et de briser l’isolement que certaines associations peuvent connaître, a déclaré au Phare, le directeur de l’organisation Comité des journalistes congolais contre la peine de mort (CJCPM), organisation membre de la Coalition mondiale contre la peine de mort et l’un des participants à cette conférence.
 

Selon les organisateurs, la première journée sera consacrée à la séance plénière publique où plusieurs intervenants aborderont des thématiques relatives à la peine de mort et aux stratégies d’abolition. La dernière journée sera essentiellement d’ordre statutaire entre les acteurs abolitionnistes d’Afrique centrale qui permettra la création de la Coalition d’Afrique centrale contre la peine de mort, regroupant les principaux pays de la région (Cameroun, Congo-Brazzaville, Burundi, Ouganda, Kenya, RCA, RDC, Tchad et Tanzanie).

 


Le profil des conférenciers et des intervenants laisse croire que les assises sont bien de haute portée africaine. Outre les mots d’ouverture à prononcer par Me Gonji et Raphaël Chenuil-Hazan, l’on entendra également Enrique Criado, chef de mission adjoint auprès de l’ambassadeur d’Espagne à Kinshasa. Ils seront suivis par l’ambassadeur de France en RDCongo, Luc Hallade, Firmin Findiro, ministre centrafricain de la justice et son homologue congolais Emmanuel Luzolo et Jean-Michel Dumond, ambassadeur de l’Union européenne en RDC.

 


Suivront enfin des interventions à thèmes. Le professeur Nyabirungu va se signaler avec les «données sur la peine de mort en Afrique » peu avant son collègue Carlson Anyangwe, membre du groupe de travail sur la peine de mort de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Dans la foulée, les participants suivront un témoignage de Edward Edmany Mpagi, sujet ougandais et ancien condamné à mort innocenté.

 


«Le rôle du parlement dans la lutte pour l’abolition : hier et demain, comment aborder les parlementaires ?», par le professeur André Mbata, député national. Jacqueline Moudena, président de l’association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme va se pencher sur « le rôle des victimes dans la lutte abolitionniste ».

 


Elle sera remplacée au podium par cette autre activiste du nom de Doreen Namyalo, responsable du programme droit à la vie de l’association ougandaise Foundation for human rights initiative sur «Le mouvement abolitionniste en Afrique de l’Est ». Ce ne sera pas la fin. Des sous-thèmes comme « mobilisation des médias et des politiques», «utilisation des nouvelles technologies» feront également l’objet d’échange avant le compte rendu du séminaire. 

 

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